Alors que les parties prenantes à la Conference annuelle des Nations-Unies sur le changement climatique (COP29) se réunissent à Bakou, en Azerbaïdjan, des défenseurs climatiques se mobilisent à travers le monde contre les énergies fossiles. Dans la ville touristique de Goma, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), des défenseurs environnementaux issus des différentes organisations ont organisé samedi dernier une « caravane climatique » pour dire non à l’exploitation du pétrole au pays.
De l’Institut Français en passant par les rond-points BDGL, Tsukudu et Signers, nombreux ont appelé Kinshasa à la réaction pour sauver la planète contre les effets du changement climatique.
« Nous exigeons des actions concrètes pour protéger et rendre justice aux défenseurs de l’environnement et aux populations autochtones dans leur lutte pour la préservation du climat et leurs moyens de subsistance », a laissé entendre Me Olivier Ndoole, secrétaire exécutif de Alerte congolais pour l’environnement et les droits de l’homme (ACEDH) et éminent défenseur environnemental dans la province du Nord-Kivu.
Comme à Goma, les congolais sont exigeants à la COP29 qui se tient depuis quelques jours à Bakou. La Première Ministre, Judith Tuluka Suminwa multiplie des rencontres avec des hauts diplomates. L’idée pour elle est de défendre la position de la RDC, considéré comme « pays-solution » dans la lutte contre le changement climatique. Judith et toute sa délégation veulent obtenir un appui de l’équipe climat des Nations-Unies dans plusieurs domaines dont la révision de la Contribution Déterminée de l’Echelle Nationale (CDN) de la RDC, la mise en oeuvre de l’article 6.4 sur le marché de carbone, et l’affinement du plan d’adaptation climatique du pays.
Généralement, la RDC est connue mondialement deuxième poumon climatique après le Brésil.
Magloire Tsongo à Goma