Le vice-Gouverneur Bokele Djoley Djoy a officiellement lancé, au nom du Gouverneur Crispin Mukendi, le projet « Accès et égalité pour l’éducation des filles » dans le Kasaï, ce mardi 1er octobre. Ce projet comprend une formation dans divers métiers tels que la coupe et couture, l’esthétique et la mécanique.
La cérémonie s’est déroulée à l’Institut National de Préparation Professionnelle du Kasaï, situé dans la commune de Kanzala à Kamalenga, en présence de nombreuses autorités politico-administratives, d’organisations du système des Nations Unies et des apprenants.
Dans son discours, Joe Ilunga, représentant de Save the Children, l’une des organisations impliquées dans la mise en œuvre, a indiqué que ce projet vise 398 filles, dont 275 seront réparties dans quatre centres de formation : Kadefa, Mubalamate, Don Bosco et INPP. Les apprenants bénéficieront d’une formation gratuite afin de lutter contre la délinquance juvénile. Il a également sollicité l’implication et l’accompagnement du gouvernement provincial pour garantir le succès de ce projet.
Divin Meba Kolombo, directeur provincial de l’Institut National de Préparation Professionnelle, a précisé que cette formation se déroulera en trois phases dont le lancement, l’évaluation à mi-parcours et la certification des compétences. La durée de la formation sera d’environ six mois, selon le métier choisi par chaque apprenant.
Le directeur provincial a exhorté les stagiaires retenus à faire preuve d’assiduité pour assurer le succès de ce projet et a remercié les différentes organisations impliquées pour leur soutien.
Pour sa part, le vice-gouverneur Bokele Djoley Djoy a exprimé sa gratitude envers le gouvernement britannique pour le financement de ce projet, qui contribue à l’éducation des enfants en améliorant l’accès et l’égalité pour l’éducation des filles. Il a également invité les parents à accompagner leurs enfants dans la réalisation de leurs rêves, tout en garantissant le soutien du gouvernement provincial à cette initiative, en accord avec la vision du chef de l’État.
Il convient de souligner que ce projet, financé par le Gouvernement Britannique, est mis en œuvre par plusieurs organisations du système des Nations Unies, dont Save the Children, Aefid, Aides, World Vision et Viamo.
Gilbert Kabongo
