Près de deux mois passés, les paroisses catholiques de Kpadroma et de Djiba en diocèse de Bunia n’ont toujours pas de sacrement. Les miliciens locaux appartenant au groupe CODECO avaient exigé leur fermeture. Les prêtres catholiques à leur tour ont été contraints à abandonner la mission pour leur sécurité.
Dimanche 21 septembre, lors de la célébration de la messe à la cathédrale Notre Dame de Grâce de Mudzi-Maria.
L’évêque du Diocèse de Bunia, Monseigneur Dieudonné Uringi a décidé de laisser ces deux entités ecclésiastiques sans prêtres. C’est suite l’activisme accru des groupes armés locaux et des menaces profanées contre les hommes de Dieu.
<<À djiba et à Kpadroma ils vont rester sans prêtres et sans accès de la maison de Dieu jusqu’au jour où ils viendront demander pardon, une année, deux ans après soit nous allons constater. Il n’y aura plus de sacrement au sein de leur secteur et chapelles. Personne n’a le droit de s’en prendre à l’église ou aux prêtres. Certes les fidèles vont souffrir de vivre sans sacrement.Cela ne plaît pas à l’église>> , a-t-il précisé.
Toutefois, l’église catholique reste préoccupé de l’insécurité que prévaut dans la zone. Les autorités ayant la sécurité dans leurs attributions sont de nouveau appelées à établir des mécanismes visant à restaurer la paix dans la zone.
Rappelons qu’il y a quelques mois écoulés, la milice CODECO avait exigé la fermeture de ces deux églises. C’est après que les hommes de Dieu les ont interpellé à cesser avec les tueries, et laisser la population vaguer librement à ses occupations dans le territoire de Djugu, en province de l’Ituri.Un message mal reçu par les leaders de ce groupe rebelle.
Patrick kambere siriwayo