C’est dans le cadre de la troisième phase du projet du Programme d’Appui à la Réforme de la Police (PARP III) avec l’appui financier et technique de COGINTA que l’ONG Action pour la Protection et l’Encadrement des Femmes et filles Vulnérables (APEFFIVU) sensibilise les différents acteurs et leaders d’opinion de la province du Kasaï, précisément dans la colline de Kéle à Tshikapa/RDC.
Alain Nkashama, l’un des facilitateurs du jour qui a exploité le premier module, a expliqué le sens du conflit, ses causes et conséquences. Pour lui, le conflit n’est autre que l’opposition des opinions entre les gens. Et il est neutre dans les conséquences, c’est-à-dire il est ni bon ni mauvais, a-t-il expliqué.
Le facilitateur a expliqué que l’un des meilleurs modes de gestion des conflits reste le mécanisme alternatif des gestions autrement connu sous les modes alternatifs de règlement des conflits (MARC) connus aussi sous l’appellation du mode alternatif des différends étant une pratique placée en regard des systèmes mis en place par les Etats pour le règlement judiciaire d’un conflit (différend) car » c’est un processus tendant à permettre à des parties en conflits de rechercher et d’accepter amiablement une solution pour cesser le conflit » a martelé Alain Nkashama.
» Le MARC est important car il contribue à des solutions durables pour toutes les personnes ou partie en conflit. Il peut promouvoir la paix, la sécurité régionale et éviter que les différends deviennent politiquement, socialement ou économiquement déstabilisés. Et aussi la stricte confidentialité dans les échanges ainsi que des solutions sur mesure choisies par les parties et non imposées par un » a-t-il martelé.
Potien Katukumbanyi chef du projet dans cette organisation sans but lucratif, Action pour la protection et l’encadrement des femmes et filles vulnérables, a révélé que ces assises visent aux participants de changer leur façon de résoudre les différents conflits que peuvent venir dans leurs juridictions tout en remerciant le partenaire technique et financier pour l’appui accompagnatif.
» Nous attendons du changement normal dans la gestion des conflits aux participants dans leurs entités pour réserver la paix sociale. Le développement d’un milieu vaut la paix et cette paix est garantie par une bonne gestion de conflits inter ou intra personnels, communautaires ou ethniques » a expliqué Potien Katukumbanyi.
Signalons que c’est une satisfaction de tous les participants qui ont sollicité de la part de l’ONG APEFFIVU de multiplier les assises avec les différentes autres personnalités telles que les chefs coutumiers et groupements afin de leur enseigner aussi comment gérer les conflits dans leurs milieux.
Sadam Kapanda wa Kapanda depuis Tshikapa
