Le testament en tant qu’acte personnel du De Cujus (défunt) par lequel il dispose, pour le temps où il sera plus, de son patrimoine, le repartit,…détermine ses héritiers et fixe les dispositions tutélaire, funéraires. Il édicte la manière dont ses biens seront gérés et/ou distribués après sa mort.
S’agissant des sortes de testaments, Maitre David Wambale précise qu’il y en a trois (03) c’est-à-dire le testament Authentique ou celui qui est écrit par le testateur devant le notaire, le testament Olographe qui est celui écrit de ses propres mains et signé par le testateur et le testament Orale étant celui déclaré devant au moins deux témoins majeurs.
S’agissant des bénéficiaires du testament figurent notamment les enfants, qu’ils soient nés hors ou dans le mariage pourvu qu’ils aient été reconnus du vivant du De Cujus (défunt), reconnus donc avant sa mort; ceux-ci, au regard de la loi, constituent les héritiers de la première catégorie et ont droit aux trois (03) quart de l’héritage…il y a donc lieu de retenir que l’on ne peut pas prétendre être fils de quelqu’un si celui-ci ne vous a pas reconnu avant sa mort fait cet avocat près les cours d’appel de la Tshopo et du Nord-kivu, de résidence à Beni.
Il conseille aux humains d’apreter leurs testaments quand ils le peuvent sans penser qu’il s’agit d’un signe précurseur ou avant coureur de la mort : il faut éviter de considérer le testament comme un acte révélateur de la mort qui arrive bientôt car ce dernier constitue plutôt un acte préventif des conflits qui peuvent surgir après la mort si aucune disposition n’a été prise, a conclu Me David Wambale.
Soulignons que plusieurs conflits liés à l’héritage surgissent dans certaines familles après le décès d’un de ses membres (parents) si le défunt n’a laissé aucun document susceptible de guider les survivants quant à la gestion des biens qui restent.
Maki Barack