Le bureau du conseil exécutif central de la 55ème communauté des Églises Baptistes au Congo-Est (55ème CEBCE) a réfuté les allégations de déchéance attribuées au Docteur Bizimana Mulera Gaston, représentant légal de l’eglise.
Dans une note lue ce mardi devant la Presse de Goma, le conseil exécutif de cette église regrette qu’un groupe des jeunes ait tenté d’assister les locaux du bureau communautaire, proclamant une déchéance de M. Gaston Bizimana Mulera.
« En date du 08 juillet à 09h30′ en plein culte matinal des agents du bureau communautaire de la 55ème CEBCE, un groupe de jeunes rebelles a lancé un assaut au bureau communautaire de la 55ème CEBCE en forçant le portail de son enclos et ont procédé à la lecture d’une déclaration dite de déchéance du Représentant légal de ladite communauté , le révérend docteur Bizimana Mulera Gaston pourtant élu et investi par l’Assemblée générale qui en est l’organe suprême. En effet, après plusieurs tentatives de réunification sans succès de la 55ème CEBCE reste divisée 21 ans durant, le révérend docteur Bizimana Mulera Gaston et le révérend Kombi Kasokero Amos m, jadis direageants des ails CEBCE dite majorité et CEBCE dite minorité ont décidé de poser les jalons de la réunification sincère qui fut effective grâce au conseil exécutif mixte, et le culte de réunification avait eu lieu le 16 décembre 2018 date de début du mandat de 5 ans des animateurs de la 55ème CEBCE déjà réunifiée », a rappelé le Révérend Ntibarikure Mugarura Anatole, Président du conseil exécutif de la 55ème CEBCE.
Revenant sur les faits évoqués dans la déclaration des jeunes considérés « des rebelles », M. Mugarura Anatole a indiqué qu’aucun organe n’a été saisi pour statuer à leur demande. Le conseil exécutif central de la 55ème CEBCE a souligné que ce groupe est entré en violation des procédures légales régissant l’église, telles qu’énoncées dans l’article 251 du règlement intérieur de cette communauté ecclésiastique.
Selon le conseil exécutif, la déclaration faite par ces jeunes est considérée comme nouvelle et non avenue, re répondant pas aux critères de légalité et de légitimité requis par les statuts de la 55ème CEBCE.
« La 55ème CEBCE est une grande communauté ecclésiastique qui existe en RDC depuis 1928. Elle est régie par des textes légaux et ses organes bien structurés sont officiellement connus. C’est pourquoi personne quoi que soit son rang ou sa qualité, ne peut accéder au poste de commandement sans passer par la voie légale. Cfr Art 49 du RI », a insisté le Président du Conseil Exécutif.
Par ailleurs, le bureau exécutif a exprimé sa ferme intention de maintenir l’ordre et la stabilité au sein de la communauté ecclésiastique. Il a invité tout de même les autorités politioco-administreatives compétentes à prendre les mesures nécessaires pour gérer cette situation de trouble à l’ordre public. Pour ce conseil, il y a une nécessité urgente de préserver l’intégrité et la cohésion de la 55ème CEBCE, fondements essentiels de son engagement communautaire et spirituel.
Un point d’inflexion crucial dans la gestion de la 55ème CEBCE ?
Dans leur déclaration faite ce lundi, plus de 20 personnes, se réclamant des fils avertis de la 55ème CEBCE ont accablé le représentant légal de cette communauté d’une mégestion. Sans pour autant consulter certaines instances, ces fidèles ont désigné délibérément Silaha Iyamuremye Albert pour prendre le bâton de commandement de la 55ème CEBCE. Pour eux, il s’agit d’un homme qui pourra gérer la situation de crise en attendant des éventuelles élections.
Cette décision a été vite remise en cause par le conseil exécutif de la communauté. Celui-ci estime que les principes de gouvernance et d’ordre au sein de l’église doivent être respectés, conformément aux statuts.
Magloire Tsongo à Goma