Deux nouveaux cas de décès des prisonniers ont été signalés ce samedi 29 juin à la prison centrale de Bukavu, au sud-kivu.Une organisation de défense des droits humains dénonce la torture, traitement cruels , inhumains et dégradants à l’égard des nouveaux détenus par les anciens dans cette institution carcérale.
Dans un communiqué de presse rendu public ce samedi 29 juin, le Partenariat pour la Protection Intègre (PPI) s’inquiète des conditions de vie des prisonniers et de l’accès monnayé à la cellule de détention instauré par des anciens prisonniers.
« Le PPI note que ces nouveaux cas de décès en milieu carcéral en RDC, et à la prison centrale de Bukavu en particulier font un mort de trop. Le PPI demande ainsi aux autorités compétentes d’ouvrir des enquêtes afin d’établir des responsabilités, surtout que ces faits sont survenus dans l’aile communément appelées quartier spécial de cette prison.Un quartier spécial plus au-moins sécurisé où avant d’y accéder, le détenu doit obligatoirement payer entre 300 et 500$ de droit d’entrée, 100 dollars de restauration, et 10$ de la cellule, en plus du matelas, du sceau, de la chaise en plastique, de l’alimentation journalière du capiats », peut-on lire dans ce document.
A travers ce document, cette structure lie d’autres cas de décès précédents à la suite de la famine et des conditions de vie difficile dont la majorité des prisonniers en sont victimes.
Très soucieux de la vie déplorable des détenus, le PPI exige la supression de cette pratique à la Prison centrale de Bukavu et plaide pour la mise en place d’une unité spéciale de la police en charge de la protection des prisonniers à l’intérieur tant en dehors des différentes prisons en République Démocratique du Congo.
Trésor Wayitsomaya
