La campagne électorale pour les élections des sénateurs a débuté ce mercredi 22 mai 2024 pour la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Pour la première journée, dix (10) candidats ont présenté leurs projets de société pour tenter de convaincre leurs électeurs (députés provinciaux ) au sein de l’hémicycle. Parmi ces candidats figure Jean-Marie Kasereka Katokolyo, Président ad intérim du regroupement politique Alliance Bloc 50 (AB/50).
Dans son discours de campagne, le ticket de Julien Paluku a délié sa langue pour présenter son projet de société devant les députés. Il a, d’abord compati avec la population du Nord-Kivu, victime de l’agression rwandaise et des Forces Démocratiques Alliées (ADF). La motivation de la candidature de M. Katokolyo se traduit par « l’efficience » et « l’efficacité » des institutions provinciales du Nord-Kivu.
« Quand je parle des Institutions provinciales, dans ce contexte, je fais allusion à l’Assemblée Provinciale et au Gouvernement Provincial », a-t-il signé.
Et de poursuivre: « Je vais à Kinshasa mais je pense rarement trois mois sans arriver à Goma et dans d’autres territoires de la province. Avant je n’avais pas le mandat qui devrait m’obliger de passer par des institutions au niveau provincial pour dire voici ce que j’ai fait ou que devrions-nous faire. Mes fonctions ne me permettent pas honorables députés d’être permanent au moins une fois en province. Dès que j’aurai le mandat à ce titre, je pourrais entrer en contact avec les institutions pour que je rende compte de tout ce que je fais », soutient Jean-Marie Katokolyo revenant sur une question de recevabilité, une fois élu sénateur de la province.
JM Katokolyo, candidat idéal pour la province !
Expérimenté dans la gestion des entreprises publiques, M. Katokolyo n’est pas d’accord avec tout projet visant la scission de la province ou la balkanisation du pays. « Le Nord-Kivu sera prospère et fort quand elle sera unie ».
Tout en rendant hommage au chef de l’Etat Félix Tshisekedi Président de la République Démocratique du Congo, le candidat numéro 02 se dit convaincu qu’il y a lieu de mettre fin à l’Etat de siège qui, selon lui, a montré ses limites.
« Je reste convaincu que l’Etat de siège a montré des limites. Il est temps que les autorités civiles ici accompagnent, se mobilisent autour des forces de défense et de sécurité pour que tous les exploits que les FARDC sont entrain de réaliser soient accompagnés par les autorités civiles », renchéri-t-il.
Avec ce projet, il a sollicité les suffrages des élus provinciaux du Nord-Kivu le 26 mai 2024, jour prévu pour les élections sénatoriales.
Magloire Tsongo à Goma