En marge de la célébration ce jeudi 18 avril 2024 de la journée internationale des monuments et des sites, l’Institut Congolais de la Conservation de la Nature (ICCN) déplore la menace qui pèse sur ses joyaux attraits touristiques dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Dans un message paru sur son compte X, l’ICCN interpelle la conscience des groupes armés. Pour cette institution, c’est devrait être plutôt une opportunité de porter en hauteur le souhait de restauration et de stabilisation des sites touchés par ces malaises qui « defavorisent » la dynamique touristique.A l’occasion, l’ICCN appelle à la valorisation des « patrimoines » par une conservation responsable.
« L’ICCN traverse actuellement des difficultés majeures suite aux événements malheureux à l’est du pays et c’est ici l’opportunité de porter en hauteur le souhait de restauration et de stabilisation des sites touchés par ces malaises qui défavorisent la dynamique touristique dans la conservation des sites et des patrimoines mondiaux contenant aussi des valeurs culturelles, historiques et infrastructurelles », lit-on dans ce message.
Le thème choisi pour cette année est « patrimoine résilient aux catastrophes et aux conflits-préparation, réponse et rétablissement ». Cette thématique a été choisie conformément aux conclusions de l’Assemblée générale 2023 de l’ICOMOS à Sydney.
Une journée de réflexion
En 1982, la Conférence générale de l’UNESCO avait établi le 18 avril comme journée internationale des monuments et des sites. Cette journée est promue par l’ICOMOS dans le monde entier. Selon le rapport de l’UNESCO, de nombreux sites du patrimoine mondial sont menacés actuellement par des incendies, des tempêtes et des évènements de blanchiment massif ou encore des groupes armés. En réponse à cet impact indéniable du changement climatique sur les monuments et les sites du patrimoine mondial, l’UNESCO s’efforce de renforcer les capacités des pays et des communautés à se préparer aux impacts et aux catastrophes liés au changement climatique et à s’en remettre.
Magloire Tsongo à Goma