La coalition Jeunesse-Paix-Sécurité et le conseil territorial de la jeunesse de Beni, ont organisé ce mardi 9 Avril 2024, une séance de sensibilisation pour la vulgarisation de la Résolution 2250 portant sur la thématique Jeunes, paix et sécurité. La séance s’est déroulée à Kabasha, un village situé sur l’axe routier Beni-Butembo, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu.
L’essentiel de la rencontre a porté sur les 5 axes stratégiques du Plan nationale de la résolution 2250 (5 axes stratégiques du PAN de la R2250, Ndlr). Il s’est agit lors de cette rencontre pour l’orateur principal, Asimoni Benjamin, de renforcer la capacité des jeunes leaders de cette région et présenté le document de protection spéciale des jeunes pendant le contexte des conflits armés au près des autorités qui ont aussi pris part à cette activité. Il est dans son speach revenu sur la nécessité pour les jeunes et autorités de connaître ces instruments importants dans la résolution des conflits.
Benjamin Asimoni, a montré que la paix ne peut jamais être restauré sans une conjugaison d’efforts étroite dans la prise des décisions en matière de gouvernance sécuritaire entre autorités et jeunes. Celui-ci a démontré combien de fois, si les jeunes sont frustré de la gestion d’une autorité locale peuvent se leaguer derrière ceux qui sont opposant à cette autorité.
«Si les jeunes sont frustrés, ils peuvent se joindre à celui qui est opposant à l’autorité. Mais si l’autorité locale prend en compte la participation des jeunes autour de lui sur la table des prises des décisions pour une bonne gouvernance de l’entité, celà va renforcer la collaboration et l’adhésion de la jeunesse aux décisions de l’autorité de l’État et ça va diminuer le risque de voir la Jeunesse travailler avec ceux qui ont la mauvaise intention de créé de l’insécurité à Buliki, précisément à Kabasha » a déclaré Benjamin Asimoni.
Des jeunes nécessitent une protection spéciale.
Parlant de la situation sécuritaire toujours précaire dans cette partie du territoire de Beni, avec des atrocités causées par des combattants ADF et Mai-Mai, Benjamin Asimoni, a rappelé que les jeunes méritent une protection spéciale. Cela passe dit-il, dans la collaboration étroite entre autorités ou services de sécurité et ces derniers.
«En cas de conflits armés, il ne faut pas que les services de sécurité considèrent les jeunes comme leurs ennemis. Nous disons aussi aux groupes armés locaux que les jeunes qui passent leur jeunesse dans les atrocités n’ont pas une meilleure avenir. Il faut qu’ils réfléchissent sur comment il peuvent quitter la brousse» a-t-il conclut.
Janvier Kasayirio, président du conseil territoriale de la jeunesse du territoire de Beni, qui a pris part à cette activité s’est réjouit du fait que cette dernière a été une occasion pour les participants de mettre sur pied un plan qui va être mis en place dans le cadre des activités alignées dans le cadre de cette résolution. Il a révélé que ce plan sera bientôt validé dans les tout prochains jours avant d’être partager aux différents partenaires oeuvrant dans cette zone.
Notons que cette activité s’est clôturée avec la prise de photo d’ensemble sous un climat de satisfaction des participants, qui ont déclaré avoir été édifiés. Cette activité qui est une suite de plusieurs autres déjà menées en ville de Beni, a été appuyée par des Affaires Civiles de la mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO).