Au-moins 8 décès de la malaria, 3056 cas des patients atteints du paludisme dont 1251 cas au centre de santé de référence Kavingu et 1805 autres au centre de santé de Vulambo situés dans le village de Kasugho.
C’est suite à la recrudescence de l’environnement sanitaire lié au Paludisme dans ce village du groupement Musindi en chefferie des Batangi au sud-ouest du territoire de Lubero à plus au-moins 45 km dans la zone de santé qui porte le même nom entre juillet et décembre 2023.
Selon les résultats de la commission d’enquête des experts de la zone de santé de Lubero constituée des acteurs de santé Communautaire et technique, diligentée à kasugho pendant 2 jours, soit du mercredi 21 au 22 février 2024, l’augmentation des cas est lié au rejet total des règles de prévention hygiéniques et de la santé par la population locale.
« Le Seuil épidémiologique et d’alerte de la Malaria depuis juillet jusqu’à décembre 2023 était de 47 cas à Kavingu et 48 à Vulambo. Mais de janvier jusqu’à février 2024 il y a eu dédoublement des cas. c’est un phénomène inattendu dans la population », peut-on retenir de la séance de restitution.
Ces prestataires de santé déplorent aussi le non usage fréquent des moustiquaires, le recours tardif aux soins, le manque d’hygiène dans le ménage, l’automédication et la présence des certains états piscicoles mal entretenus dans les environs de Kasugho.
A en croire, les entités ayant enregistré plus de cas, figurent les quartiers de Kavalya, Ngote, kavingu, kikuyu, vumbongo et Kyavulera qui présentent un taux élevé des patients et de non conformité aux normes sanitaires.
« Nous avons recommandé aux infirmiers de compléter la fiche linéaire des cas, le tableau de suivi des cas de paludisme. Tout malade devra dormir sous la moustiquaire. Et avons exigé la prise en charge correct des malades ayant du paludisme » a ajouté ce rapport.
Au même moment, la zone de santé de Lubero insiste sur le renforcement des mesures d’hygiènes notamment le lavage régulier des mains , l’entretien des toilettes, des étalages ménagers, la bonne gestion des déchets ménagers, l’usage des moustiquaires et appelle également au respect des normes lors d’installation des états piscicoles en vue de lutter efficacement contre le paludisme dans l’entité.
Malgré la présence du paludisme à kasugho, les anciennes enquêtes dans la zone déplorent la résistance de la population locale à consulter régulièrement les agents de santé dans la phase embryonnaire des différentes maladies.Cette situation serait à la base des certains cas de décès et la multiplication des maladies chez les habitants.
Trésor Wayitsomaya depuis Lubero