Plusieurs habitants des villes congolaises se donnent moins à l’agriculture suite à l’absence des terres arables et des espaces à exploiter dans leurs milieux.
Peu de gens sont ceux qui investissent dans le secteur agricole et parfois leur production n’est pas agréable.
Se confiant à lafortunerdc.net ,l’ ingénieur agronome Kambale Musakirwa Jeannot basé à Kinshasa capitale de la RDC a illucidé certaines notions sur l’évolution de l’agriculture dans les milieux urbains.
Le spécialiste laisse entendre que investir dans le secteur agricole est une piste vers le développement car selon lui,ce dernier offre plusieurs opportunités aux jeunes pour renoncer au chômage à travers le processus englobant la production,la commercialisation,la transformation, l’exportation des produits agricoles obtenus.
Contrairement aux milieux ruraux où le système agricole est extensif,la ville quant à elle se veut favorable à système plutôt intensif fautes des terrains suffisant a-t-il ajouté.
» A Kinshasa par exemple,nous accompagnons plusieurs agriculteurs en leur montrant des techniques idoines pour la production escomptée,partant de l’environnement de leur terrain », a-t-il précisé.
Aussi de poursuivre: »Nous intervenons aussi dans la multiplication semencière en mettant à disposition, des plantules des fruitiers de bonne qualité notamment des bannes, papayiers, goyaviers,orangeset intervenons dans les cultures marechères comme des pommes de terres,obergines, poivrons et autres, » a-t-il expliqué.
Dans ses orientations, ce dernier conseille les agriculteurs à bien investir dans le secteur agricole. Toutefois, il recommande d’en fignoler le projet qui met en évidence quelques éléments préliminaires à l’occurrence l’accès à la bonne semence, au capital foncier c’est-à-dire à le terrain voire les moyens de commercialisation et de transformation.
S’appuyant ainsi à l’usage raisonné des engrais et des pesticides, l’ingénieur n’a pas aussi manqué à souligner les produits chimiques mal utilisés dans l’agriculture, nuisent d’une manière ou d’une autre à la santé des consommateurs.
A noter que la législation de l’agriculture moderne envisage la prise en compte des mesures préventives tant environnementales que sanitaires et/ou biologiques.
Kaleru Kamulete Samuel, à Goma