Le recrutement forcé des jeunes et des mineures à l’âge scolaire dans les groupes armés, on en parle toujours dans les zones sous occupation du M23 en province du Nord-Kivu notamment à Masisi et à Rutshuru.
Dans ces entités, les rebelles du M23 sollicitent violemment les jeunes à intégrer leur mouvement criminel.Cette situation inquiète les acteurs de la société civile et l’armée congolaise qui s’est activée dans la traque des ennemis de la paix.
Contacté par la rédaction centrale de lafortunerdc.netmardi 23 janvier 2024, un jeune ressortissant de Rutshuru, déplore l’enrôlement forcé des jeunes dans ce mouvement terroriste et appelle urgemment les autorités compétentes à la responsabilité à la suite de la violence à l’encontre des enfants dans ce coin.
<< C’est très urgent, il n’y a pas une semaine que le M23 on commencé a recruter les jeunes de ce coin par force . Et voilà, les jeunes ont en train de fuir et les autres manquent où se rédiger. C’est pourquoi nous appelons notre gouvernement à réagir le plutôt possible pour que nos mamans,nos frères et sœurs qui restent dans les mains des M23 qu’ils soient libérés >> à renchérit Emmanuel USHINDI EPA.
Et de poursuivre : » Le plus nécessaire , je pense que, c’est la paix , parce qu’avec la paix , toute chose va se passer très bien, et toute personne sera capable d’exécuter ces activités sans aucune crainte. Et voilà nous appelons notre gouvernement à faire un geste capital pour que la paix soit à Rutshuru ».
Il y a quelques jours passés, la société civile locale a lancé la même alerte.Selon elle, le recrutement date de plusieurs mois.Elle s’inquiète de l’ampleur de l’insécurité qui favorise ce fléau.
Rappelons que, dans un communiqué en daté du weekend dernier, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole de l’Armée au Nord-Kivu, avait dénoncé ce cas de recrutement forcé des jeunes par le M23/RDF dans les zones sous leur occupation.Dans sa communication il a tout de même dénoncé un recrutement monayé par ces terroristes à haut de 400 $ proposé à tout recru et ravi par eux-mêmes à leur centrée d’inscription basé à territoire de Rutshuru.
Ainsi, ce haut cadre de l’armée a-t-il appelé la population à la vigilance et à la dénonciation des suspects afin de permettre aux services habilités de prendre des mesures adéquates face à ce fléau.
Erick Randa, à Goma
