A l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), plusieurs jeunes se sont engagés dans le secteur agricole pour répondre à la demande des consommateurs des produits agricoles mais aussi pour développer leur pays. Ces jeunes préfèrent généralement qu’on les appelle « agripreneurs », contraction « d’agriculteurs ».
Fonctionnaires, avocats, banquiers, journalistes ou gestionnaires financières, ils sont aussi agriculteurs, planteurs et éleveurs. Certains s’intéressent dans la commercialisation des produits phares, consommés idéalement dans la partie Est alors que d’autres par contre dans la formation.
Kasereka Kalambo Richard est l’un des jeunes qui ont réussi avec la culture du piment et de la tomate dans la ville touristique de Goma (Nord-Kivu). Sa passion pour l’agriculture, notamment pour maraîchage l’a amené à développer ces deux cultures malgré les roches de la capitale du Nord-Kivu. Avec sa petite parcelle, il a su valoriser la culture du piment et de la tomate.
Né dans une famille agricultrice, M. Richard Kalambo a longtemps jonglé avec sa petite expérience et connaissance, bien que les premières années sont particulièrement difficiles en grande partie. Il pratique la culture du piment et de la tomate depuis 5 ans.
« Je suis agripreneur dans le secteur de piment et ce métier j’exploite quelques terrains du côté Nyabyunyu vers Buhimba à Goma. J’ai découvert la culture du piment sur internet; j’ai essayé et j’ai réussi. En effet, ce n’est pas une culture très compliquée car le piment en lui seul à ses mécanismes de protection et donc il est moins victime des maladies. Je pratique la culture de piments en ville, dans des zones urbanisées depuis plus de 5 ans. Je recours à des matières de récupération d’où les sacs vides, des bidons d’huile jetés, les Sceaux abîmés ; pour planter des piments. Ça me permet de gagner en terme d’espace et ça embelli également ma parcelle », a-t-il expliqué.
Et de poursuivre : « Ma motivation dans l’agriculture vient de mon père qui fut agronome, que son âme repose en paix. Sa passion pour les plantes est en réalité en moi. Mais aussi, j’aime l’agriculture par ce que j’aime les plantes. La beauté des plantes est d’une grande nature inimaginable. C’est plus facile de cultiver que d’élever », poursuit-il.
Un gagne pain pour Richard Kalambo ?
Économiste et gestionnaire de formation, Richard Kasereka Kalambo ambitionne avoir une puissante richesse à partir même de l’agriculture. Au-delà de viser le lucre, M. Kalambo développe cette culture dans le but de lutter efficacement contre la faim à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Pour l’instant, M. Kalambo travaille sans assistant en Agronomie. Avec sa petite connaissance, il fait généralement recourt à l’internet pour la lecture des tutoriels. Outre l’internet, il peut recourir aux tenanciers des pharmacies agrovet pour d’autres orientations.
« D’abord c’est pour raisons alimentaires alimentaires que je cultive les piments et la tomate, mais avec l’expérience, je suis entrain de voir comment je peux transformer ça pour des raisons économiques. Avec 20 plantes déjà là je suis dans des raisons économiques. Ce c’est que je suis entrain de développer actuellement. Je n’ai pas encore un assistant agronome mais je recours à YouTube ou à l’intelligence artificielle pour certaines questions. Si j’ai vraiment besoin des questions Pratiques difficiles à obtenir de réponse sur le net, je recours aux tenanciers de pharmacie agrovet », a indiqué Richard Kalambo.
Kalambo veut étendre son mini-jardin
Très optimiste, Kasereka Kalambo Richard veut étendre cette activité agricole, bien que mal pour l’environnement de sa parcelle. Pendant 5 ans, ce qu’il produit en termes du piment et de la tomate, sont généralement partagés entre sa famille et celles de ses voisins.
« Je vais étendre mon mini-jardin mais à un moment ça embrouille mon milieu de vie. Le jardin est fait pour être petit en différence d’un champ ou d’une forêt. Ce que je produis dans des champs bien sûr sont toujours écoulés. Ce que je produits à la maison , je mange avec ma famille soit je distribue aux voisins », ajoute-t-il.
Le piment, la tomate, … une opportunité d’affaires en ville de Goma
Selon les chercheurs, la tomate est une des cultures les plus répandues à travers le monde. C’est une source importante de vitamines ainsi qu’une culture de rente importante pour les petits exploitants et pour les agriculteurs/trices commerciaux qui ont une exploitation moyenne.
Cependant, le piment est une plante potagère et condimentaire. Cette plante est beaucoup consommée par les habitants de la ville touristique de Goma.
Pour lutter efficacement contre la faim en RDC, Richard Kalambo conseille la population de la ville de Goma à cultiver à la maison et surtout avoir un jardin potager, surtout que la province du Nord-Kivu est victime d’agression par le M23.
« C’est important de culte à la maison, avoir un petit jardin potager. Ça permet de résoudre certains besoins et ne pas être trop dépendant de la production d’autres personnes. Nous sommes souvent exposés à de coupure de route à cause des guerres , ou des catastrophes naturelles comme le volcan. Si chacun peut avoir son petit jardin potager ça peut soulager et rendre moins dépendant la population », a-t-il renchéri.
Magloire Tsongo, à Goma