Dans son dernier discours quinquennat, le chef de l’Etat congolais a salué la détermination du Gouvernement pour avoir mis en place des stratégies de lutte contre la crise économique au pays.
Devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, Félix Tshisekedi a précisé que l’économie de la RDC a haussé sensiblement en 2023. A l’en croire, le secteur primaire, en particulier le secteur minier a été le moteur de cette croissance avec une hausse significative de croissance de 22,6% en 2022 et une croissance prévue solide pour 2023 de l’ordre de 11,7%.
Au-delà du secteur minier, l’agriculture, la Forester, l’élevage, la chasse et la pêche ont également montré une croissance, avec une augmentation de 4,1% contre 2,4% en 2022.
« L’agriculture, y compris la foresterie, l’élevage, la chasse et la pêche, a également montré une croissance, avec une augmentation de 4,1% contre 2,4% l’année précédente. Ma détermination à matérialiser ma philosophie fondée sur la revanche du sol sur le sous-sol ne demeurera pas sans effet », a-t-il précisé.
Et de poursuivre : « l’implantation du Conseil Consultatif Présidentiel pour le Pacte National de l’agriculture et de l’alimentation, chargée de coordonner la formulation des orientations stratégiques du pacte national de l’agriculture et de l’alimentation, d’une part; et l’operationalisation du Fonds social de la République Démocratique du Congo, restructuré, chargé de la coordination, de la gestion et de la mise en œuvre du Programme de Transformation de l’agriculture d’autre part, permettront de mettre en valeur notre grand potentiel agricole comme alternative crédible à l’assurance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle aux niveaux local, national, régional et international. C’est-à-dire dire que l’agriculture demeure l’un des piliers majeurs de l’action gouvernementale traduite dans le Plan National stratégique de Développement », a-t-il déclaré.
Très optimiste, le président de la République Démocratique a salué également l’élaboration d’un plan directeur d’industrialisation comprenant quatre composantes principales à savoir les infrastructures routières pour assurer l’interconnexion des 26 provinces, les infrastructures énergétiques, les chemins de fer et les zones économiques spéciales. L’objectif selon lui, est de procéder à la viabilisation des potentiels congolais et surtout permettre la diversification de l’économie congolaise.
Avec la zone spéciale économique de Maluku, l’objectif poursuivi par le Gouvernement est de réduire la facture de l’importation et de promouvoir la production locale ainsi que la création d’emplois.
Sur le front des finances, Félix Tshisekedi Tshilombo a évoqué la stratégie mise en place par les experts et le Gouvernement congolais.
« Nous avons réalisé un équilibre entre les recettes et les dépenses, tout en gérant activement notre dette publique. Nos finances publiques reflètent une gestion prudente et stratégique. Les recettes de l’Etat ont atteint plus de vingt milliards de francs congolais, contre des dépenses d’un même volume. Nous avons veillé à ce que chaque France dépensé serve à renforcer notre nation, en soutenant l’éducation, la santé, et les infrastructures nécessaires à notre développement. L’émission des bons du trésor a été un succès, reflétant la confiance des investisseurs dans la stabilité de notre économie », a-t-il rassuré.
Magloire Tsongo, à Goma