Le Parc national des Virunga (PNVi) concrétise son projet de construction d’une « Biscuiterie » et d’une « Minoterie » modernes à Lubero centre, dans la partie grand Nord de la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Selon le newsletter du PNVi, ce projet vise à valoriser le blé récolté localement et améliorer le bien-être des agriculteurs locaux. La concrétisation de ce projet intervient quelques mois après la relance réussie de la culture de blé dans le territoire de Lubero grâce à l’appui financier de l’Union Européenne.
Aujourd’hui, les hangars sont en cours de construction en plein coeur du territoire de Lubero. Sur place, l’on signale déjà les machines de transformation en attendant, bien-sûr leur installation. Au-delà de la vision du projet, le Parc national des Virunga encadre plus de 500 jeunes qui ont jusque-là travaillé sur le chantier et la mise en service prochaine des usines. Celles-ci permettront de créer des emplois stables pour de nombreux autres jeunes de la région, souligne le Newsletter du PNVi.
» La production locale des biscuits et de la farine de blé aura un impact positif sur l’économie de Lubero et celle de la région toute entière « , précise le parc des Virunga.
Un projet qui illustre l’engagement du PNVi envers les communautés
Après des résultats encourageants de la première saison de la culture du blé dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, dans le cadre du programme de « réorganisation de la filière du blé », le parc national des Virunga avait lancé la deuxième saison en distribuant près de 80 tonnes de semences aux agriculteurs locaux. Le programme de réorganisation de la culture du blé dans cette partie est une des réponses à la crise alimentaire née de la guerre en Ukraine.
La relance de cette culture dans le territoire de Lubero suit le modèle mis en place à Beni, où le café, cacao et l’huile de palme ont été introduits avec succès actuellement. Le Parc national des Virunga travaille avec les petits exploitants agricoles, organisés en coopératives qui ont reçu des semences et un soutien technique pour planter près de 80 hectares dans le cadre de ce projet.
Magloire Tsongo à Goma